CONDENSÉ DE COULEURS

9 février 2018 - 16:33

Concentré sur la partie nord du Sultanat, le Tour of Oman propose un voyage représentant la diversité de ses paysages, de ses territoires et de ses modes de vie.

En six jours de course, le peloton du Tour of Oman s’apprête à parcourir plus de 900 kilomètres sur les routes du Sultanat. Le tracé de l’épreuve explore essentiellement le littoral de la Mer d’Oman sur la façade nord du pays autour de la capitale Mascate et propose également des escapades susceptibles de faire découvrir aux téléspectateurs les différents visages du territoire omanais. Ainsi la première étape offre la poussée la plus profonde dans l’intérieur des terres avec un départ de Nizwa, l’ancienne capitale se situant au carrefour des routes commerciales empruntées par les anciens caravaniers. Les coureurs auront ensuite l’opportunité de visiter en détail la capitale actuelle puisque quatre arrivées y seront jugées au total : devant l’université Sultan Qaboos le premier jour, au bord de la baie d’Al Bustan le lendemain, au pied du Ministère du tourisme pour la quatrième étape, puis le jour de l’arrivée finale pour un sprint sur la corniche de Matrah, le quartier abritant toujours l’ancien souk de la ville.     

 Si Mascate permet d’appréhender la richesse culturelle d’Oman (musées, opéra, gastronomie, etc.), il faut s’en écarter pour prendre la mesure de la diversité des territoires et des modes de vie. Depuis 2010, le peloton a pris l’habitude de se hisser sur les flancs de Jabal Al Akhdar, qui domine la partie centrale de la chaîne des Monts Hajar. Le site est devenu un rendez-vous de grimpeurs, mais dans les villages de la « Montagne verte », on cultive surtout par tradition des rosiers et des arbres fruitiers, notamment exploités pour la fabrication d’essences de parfums. Enfin, les secteurs désertiques et montagneux côtoient à Oman de nombreux Wadi, des cours d’eau qui ont pour certains creusé de larges vallées. Celui que les coureurs visiteront pour la troisième étape, Wadi Daykah Dam, a été exploité pour la construction d’un barrage permettant d’alimenter en eau les villes de Mascate et de Quriyat.

Aller plus loin…

Vaste comme une grosse moitié de la métropole française (plus de 309 000 km2), le Sultanat d’Oman dispose d’un littoral de 3165 km bordant à la fois la Mer d’Oman et la Mer d’Arabie, et dont une petite partie est visitée par le Tour of Oman. De même, le peloton n’a pas encore poussé son exploration dans les régions désertiques du centre et du sud du pays.

Jabal Shams. La « montagne du soleil » est le point culminant du pays. On s’y rend également pour accéder au « Grand Canyon » de Wadi an Nakhar, l’un des sites naturels les plus époustouflants du pays. 

Le désert d’Ash Sharqiyah Sands. En s’enfonçant vers l’intérieur des terres, le désert change de couleurs, passant du blanc au rouge-ocre, et les hautes dunes d’Ash Sharqiyah Sands apparaissent.

Le Dhofar (sud du pays). La région la plus méridionale d’Oman, soumise aux pluies de la mousson estivale, offre un contraste saisissant avec le reste du pays, avec ses sommets recouverts de verts pâturages et l’ambiance tropicale de Salalah. 

Les sites du « Pays de l’encens » classés au Patrimoine mondial de l’Unesco. Produit par un arbre originaire du Dhofar, le Boswellia sacra, la résine d’encens fut à l’origine de l’une des plus importantes activités commerciales du monde antique et médiéval. Quatre sites sont répertoriés par l’Unesco : les arbres à encens du Wadi Dawkah, les vestiges de l’oasis caravanière de Shisr (Ubar) et ceux des ports de Khawr Rori (l’antique Samhuram) et d’Al-Balid qui présentent aujourd’hui les vestiges archéologiques les plus intéressants du sultanat.

 

© Sultanat d'Oman

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